La progression de l’externalisation
L’externalisation progresse depuis maintenant quelques décennies, les grandes sociétés externalisent une partie de leurs activités. L’explosion du numérique pousse désormais les PME à en faire tout autant. Les ressources humaines et la comptabilité sont les domaines les plus concernés, ces quelques chiffres en attestent :
En France, l’externalisation des ressources humaines progresse de 8% à 12% par an. Elles sont environ 10% des entreprises françaises à externaliser la gestion de leurs formations. Le taux d’accroissement en est de 25% chaque année. Il y a également 18% des sociétés marchandes de plus de 50 employés, implantées en France, qui sous-traitent une partie de leurs missions à l’étranger.
Les entreprises choisissent d’externaliser de nombreux types de services et cela devient même une mode. Ainsi, il est plus simple pour une société d’avoir recours à un cabinet de recrutement, à des agences d’externalisation ou à un assistant virtuel. Pour que tout se passe pour le mieux, mieux vaut déterminer l’exécution des tâches avec précision. De plus, il ne faut pas penser que les prestataires externes font des miracles, c’est-à-dire qu’un service mal géré en interne ne sera pas obligatoirement rattrapé en externe. Il est normal d’exiger de la qualité dans la limite de l’humainement possible.
Les raisons d’une externalisation
De nouvelles applications web permettent à de plus en plus de prestataires externes de trouver leur place au sein des entreprises. Celles-ci sont de plus en plus attirées par ce type de service à mesure que leur activité s’accroit. Outre cette raison, les sociétés font de plus en plus appel aux entreprises externes pour réaliser des missions, en raison de leur plus grande réactivité pour un tarif relativement bas. De plus, les prestataires sont formés à s’adapter à de nombreuses éventualités et sont plus flexibles. Elles peuvent agir dans le domaine de la conception, de la gestion ou de l’information. Les entreprises apprécient le fait de pouvoir avoir recours à des spécialistes durant la période qui leur convient et de pouvoir résilier un contrat sans procéder à un licenciement. Ce sentiment de maitrise totale (sur le budget, les délais, la qualité…) est ce qui attire les dirigeants qui font appel à des prestataires externes.
Des termes variés
Services managés, externalisation, infogérance, sous-traitance… Ces termes sont souvent entendus et confondus. Bien que liés, ils ont tout de même une signification différente. On parle de sous-traitance lorsqu’une activité est transférée de la manière la plus simple : le prestataire n’a qu’à réaliser la production. Il s’agit d’une externalisation, ou outsourcing en anglais, lorsqu’une activité, un processus métier non stratégique ou un service est concerné. Le principe des 4 C est à ce moment-là utilisé : les tâches complexes, circonscrites, critiques et chronophages. Il s’agit d’une infogérance quand la société donneuse d’ordre conserve la direction des opérations de manière étroite. Elle prend le déroulement en charge et coordonne chaque entité participant au projet. Enfin, il s’agit de services managés si la société en question confie à un prestataire des missions particulièrement critiques, qui nécessitent des clauses juridiques concernant la qualité de sa prestation.
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